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Libération
Enquête

Airbus braqué : non-lieu pour la «Fripouille»

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Dix-huit ans après la mystérieuse attaque et malgré des relevés d’ADN concordants, Jean-Jacques Naudo a été blanchi.
Jean-Jacques Naudo, alias «Jacquouille la fripouille», en 2011. (Mathieu Zazzo)
publié le 26 octobre 2014 à 18h26

Ancien champion de rugby au sein du XIII catalan et gangster émérite de la Dream Team ayant multiplié les coups fumants dans les années 90, Jean-Jacques Naudo, dit «Jacquouille la Fripouille» en référence au film les  Visiteurs, vient de décrocher un non-lieu définitif dans une attaque à main armée sacrément gonflée contre un avion sur l'aéroport de Perpignan, voilà dix-huit ans. Malgré deux empreintes ADN identiques à la sienne retrouvées dans les parages, la juge Dominique Galix de Perpignan a, selon nos informations, blanchi la «Fripouille» le 13 octobre faute de «charges suffisantes», sur les conseils avisés de l'avocat historique du gang, Denis Giraud, qui a fait tomber «la reine des preuves». Ainsi, le bandit de 55 ans peut retourner peindre ses toiles à la Dalí sous le hangar de son frère plagiste et tenir son restaurant le Fried Bar au Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales).

Mais le braquage inédit de l'Airbus A 320 restera une énigme dans les annales du crime organisé. Le 13 août 1996, à 18 h 20, un Airbus d'Air In