Le nom de l'association semble redondant : Démocratie ouverte. A priori, l'idée de démocratie implique nécessairement un mode de fonctionnement ouvert et collaboratif, sinon, le pouvoir n'est plus celui du peuple, mais seulement de quelques-uns. «C'est dommage de devoir rajouter des adjectifs derrière le mot "démocratie" aujourd'hui, mais si on la considère de façon évolutive, nous en sommes seulement au Moyen Age», justifie Armel Le Coz, cofondateur et président de l'association Démocratie ouverte, traduction libre de l'expression «open government».
Énergies. Ce concept a pris forme aux Etats-Unis en janvier 2009, lorsque Barack Obama est entré à la Maison Blanche et a lancé son premier grand chantier : l'Open Government Initiative, un cahier des charges relevant les exigences de transparence, de participation et de collaboration des citoyens. Il a ensuite donné naissance à une alliance internationale, l'Open Government Partnership (OGP), réunissant les pays désireux d'améliorer le fonctionnement de leur démocratie.
De l’autre côté de l’Atlantique, l’initiative a inspiré deux Français, Armel Le Coz et Cyril Lage. Le duo commence à monter bénévolement une plateforme numérique pour associer les citoyens au processus législatif, qui deviendra plus tard Parlement & Citoyens. Rassemblant quelques énergies supplémentaires (associatifs, entrepreneurs, personnalités publiques), ils mettent sur pied le collectif Démocratie ouverte et mili