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Quelles sont les grenades autorisées pour le maintien de l'ordre ?

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Sivens, barrage morteldossier
Avant la mort de Rémi Fraisse, les différentes grenades utilisées, en principe non létales, ont souvent causé des blessures et suscité l'inquiétude des manifestants et personnels de santé.
Sur le site de l'opposition au barrage de Sivens, le 9 septembre. (Photo Remy Gabalda. AFP)
publié le 28 octobre 2014 à 19h21

Que s'est-il passé dans la nuit de samedi à dimanche, lors des affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants au barrage de Sivens ? Petit à petit, on commence à en savoir un peu plus sur les circonstances de la mort de Rémi Fraisse, 21 ans. «On a retrouvé des traces de TNT, sur certains scellés, provenant des effets vestimentaires de la victime», a annoncé le procureur, Claude Dérens, à la presse, mardi après-midi. Ces résultats «orientent donc l'enquête, puisque la mise en œuvre d'un explosif militaire de type "grenade offensive" semble acquise au dossier», a dit le magistrat. Il précise que «le TNT figure dans la composition des charges des grenades lacrymogènes ou offensives utilisées par les gendarmes». Dans la foulée, Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a suspendu l'utilisation des grenades offensives.

Dans le cadre du maintien de l'ordre, plusieurs types de grenades sont en effet autorisés par le décret n° 2011-795 du 30 juin 2011. La «grenade GLI F4», qui est une grenade lacrymogène instantanée, c'est-à-dire avec effet de souffle. Ou encore la «grenade OF F1». Elle est, selon l'ancien site d'un des fabricants, Alsetex,