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SÉRIE (2)

A Vierzon, le blues des agents immobiliers

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Pendant un an, «Libération» raconte des parcours de commerçants et de boutiques dans la sous-préfecture du Cher. Aujourd'hui, les professionnels de l'immobilier.
Le centre ville de Vierzon, le 3 octobre. (Photos Nadège Abadie)
publié le 29 octobre 2014 à 11h45

Comment ça marche le commerce ?

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pour raconter pendant une année les parcours et le quotidien de commerçants, entre évolution des centres-villes, concurrence de la grande distribution et crise économique.

La sous-préfecture du Cher, 27 000 habitants, a connu son âge d'or dans les années 60-70, lorsque l'usine Case (ex-Société française), spécialisée dans la production de matériels agricoles et industriels, tournait encore. Depuis, Vierzon a perdu des habitants et affiche un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale (14,5%).

Pour le second volet de cette série, Libération est allé à la rencontre des agents immobiliers de la ville.

A lire le premier volet de notre série : «A Vierzon, hauts et bas d'une rue commerçante»

Qui s’installe à Vierzon, ou qui en part, a de bonnes chances de passer chez eux. Les agents immobiliers de Vierzon ont un point de vue privilégié sur la vie de leur commune. Ils sont là depuis six, quinze ou quarante ans, installés pour la plupart entre l’avenue de la République et le cœur historique de Vierzon. Les faire parler de leur métier, c’est immanquablement lancer une discussion sur cette vieille ville industrielle, ses grandes heures… mais surtout son déclin.

Agence Bic, place Gabriel-Péri

«Un no man’s land bizarre»

Installée au bord d’un grand rond-point, l’ag