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Rythmes scolaires : les maires veulent plus

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Ecole. Manuel Valls a promis mardi le maintien de l’aide financière aux mairies. Qui demandent sa pérennisation.
Manuel Valls le 28 octobre au Sénat, où il défendait la réforme territoriale. (Photo Sébastien Calvet)
publié le 29 octobre 2014 à 21h16

L’aide de l’Etat aux communes dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires sera finalement maintenue en 2015. Les maires, qui s’étaient battus pour, ont applaudi l’annonce faite mardi par le Premier ministre, Manuel Valls. Mais ils en veulent plus et réclament maintenant une hausse de ce fonds et la pérennité du dispositif alors qu’il est reconduit d’année en année.

Prorogées. Ces aides - baptisées fonds d'amorçage - ne devaient initialement servir qu'au lancement de la réforme. Elles avaient été débloquées à la rentrée 2013 pour les premières communes volontaires pour passer aux nouveaux rythmes, avec le mercredi matin travaillé, des journées de classe raccourcies et des activités périscolaires prises en charge par les municipalités. Puis elles avaient été prorogées en 2014, année de généralisation de la réforme. Mais pour 2015, il était prévu qu'elles soient supprimées dans la plupart des 23 300 communes ayant une école, et que seules les villes les plus en difficultés, dans les quartiers difficiles et les zones rurales isolées, bénéficient encore de dotations réduites.

Cette décision, découverte par les maires dans le budget 2015, avait déclenché un tollé. Aujourd’hui, toutes les communes perçoivent 50 euros par élève et par an. Les plus fragiles touchent 40 euros en sus. La Caisse d’allocations familiales rajoute 50 euros si elles organisent bien des activités culturelles ou sportives - certaines se limitant à de la garderie. Sans