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Mort de Rémi Fraisse : trente-trois gardes à vue après une manifestation à Paris

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Sivens, barrage morteldossier
Un rassemblement en mémoire de Rémi Fraisse a donné lieu à un face à face tendu mercredi soir sur le parvis de l’hôtel de ville.
Trente-trois personnes ont été placées en garde à vue lors de la manifestation en mémoire de Rémi Fraisse mercredi soir, à Paris. (Photo Martin Bureau. AFP)
publié le 30 octobre 2014 à 11h23
(mis à jour le 30 octobre 2014 à 13h04)

Trois jours après la mort de Rémi Fraisse, des incidents entre des manifestants et les forces de l'ordre ont eu lieu devant l'Hôtel de Ville de Paris, au cours d'un rassemblement  «non déclaré» à la mémoire du jeune homme de 21 ans, tué par un engin explosif sur le site du barrage de Sivens.

Vers 19h30 mercredi soir, alors que le rassemblement avait débuté depuis une demi-heure, une partie des quelque 300 à 700 manifestants se sont avancés vers les CRS postés aux abords de l'hôtel de ville, a constaté une journaliste de l’AFP sur place.

Les manifestants, dont certains portaient des casques «pour montrer qu'il y a un danger à manifester dans la rue», ont lancé quelques projectiles, pétards et fumigènes, en direction des forces de l'ordre en criant «L'État tue». Une phrase également taguée sur les vitrines et murs de l'hotel de ville, rapporte I-télé citant l'AFP.

Une partie d'entre eux s'est retrouvée encerclée par les forces de l'ordre. Selon le journal Le Monde, 180 personnes ont été interpellées pour refus de se dissiper ou démontage d'installation. Les forces de l'ordre ont procédé à des contrôles d'identité jusqu'à 3 heures du matin e