Le ministre du Travail François Rebsamen a reproché mardi au président du Medef Pierre Gattaz de «nuire à l'image de l'entreprise» avec ses «postures» et de se comporter «comme un petit syndicaliste».
«Celui qui porte une responsabilité pour la détérioration de l'image de l'entreprise et même du climat du dialogue social, avec ses déclarations à l'emporte-pièce, c'est Pierre Gattaz», a-t-il déclaré sur I>Télé. François Rebsamen a ajouté ne pas comprendre «les provocations permanentes» du président du Medef «au moment où le dialogue social est engagé». «Tous les jours il en rajoute comme un petit syndicaliste, et ce n'est pas péjoratif pour les syndicalistes, il a toujours une nouvelle mesure à demander», a-t-il dit.
Affirmant que Pierre Gattaz «nuit à l'image de l'entreprise», le ministre du Travail l'a invité à «arrêter avec les postures». Évoquant la politique de l'emploi du gouvernement, François Rebsamen a fait valoir qu'«au 1er janvier 2015, les entreprises auront récupéré à hauteur de 30 milliards d'euros de marges de croissance». «On met la pression sur les branches» professionnelles pour les embauches et l'apprentissage. Le Premier ministre Manuel Valls va «remettre la pression» lors du Comité de suivi des aides publiques aux entreprises mardi, a-t-il assuré.
Selon lui, parmi les 50 principales branches, «il n'y en a plus que cinq ou six» qui n