La préfecture de Haute-Garonne avait interdit vendredi soir une manifestation, qui a commencé ce samedi à 14 heures à Toulouse, avec pour mot d'ordre «halte aux violences policières», après la mort du jeune écologiste Rémi Fraisse, tué le 26 octobre par l'explosion d'une grenade de la police. Une manifestation similaire prévue à Rennes samedi a été également été interdite par la préfecture d'Ille-et-Vilaine.
L’un des groupes appelant à la manifestation de Toulouse, le mouvement NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste)31, avait déposé dans la nuit une requête en «référé-liberté» contre l’interdit préfectoral.
De nombreuses forces de l’ordre étaient présentes en début d’après-midi près du lieu de la manifestation: gendarmes mobiles, CRS, police et BAC parcouraient les alentours des Allées Jean-Jaurès, de la Place Wilson et du Boulevard de Strasbourg entièrement quadrillé. Des interpellations discrètes de jeunes munis de sacs à dos étaient effectuées par les forces de l’ordre.
Rémi Fraisse avait été atteint lors d'affrontements survenus sur le site du