Au moins onze personnes ont été interpellées samedi, lors de la manifestation de Toulouse contre «les violences policières» et après la mort de l'écologiste Rémi Fraisse.
Quelque 300 manifestants ont tenté de braver l'interdit de la préfecture de Haute-Garonne mais se sont heurtés à un important dispositif de sécurité, en place dès la matinée pour empêcher les protestataires de se retrouver au centre ville. Gendarmes mobiles casqués et en tenue anti-émeute étaient postés aux abords du centre pour empêcher les manifestants de pénétrer dans le cœur de la ville. Des policiers, CRS et gendarmes équipés de camions anti-émeute étaient postés notamment devant les bouches de métro et près du Palais de Justice: en somme, un important dispositif déployé pour éviter tout débordement comme cela avait été le cas lors de la manifestation interdite du 1er novembre qui s'était soldée par des violences et des destructions.
«Mieux vaut tester le changement que changer le Testet»
Peu après 14h, les manifestants, faute de pouvoir pu aller vers le centre, ont fait demi-tour pour remonter les allées Jean-Jaurès. De l'autre côté, ils étaient attendus par un cordon impressionnant de CRS, se trouvant pris en sandw