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Catastrophe de Brétigny : un rapport pointe les baisses d'effectif

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Déraillement d'un train à Brétigny-sur-Orgedossier
France Info s’est procuré un nouveau rapport d’experts sur la catastrophe ferroviaire, qui avait sept morts en juillet 2013. Le texte fait état d’une baisse massive du nombre d’agents chargés du contrôle des voies.
Wagons enchevétrés après le déraillement du Paris-Limoges, le 14 juillet 2013 en gare de Brétigny-sur-Orge (Photo AFP)
publié le 12 novembre 2014 à 9h27
(mis à jour le 12 novembre 2014 à 10h57)

Près d’un an et demi après la catastrophe ferroviaire de Brétigny, au cours de laquelle sept personnes avaient trouvé la mort, plusieurs rapports d’experts ont déjà été rendus pour tenter d’expliquer le drame. Ce mercredi, un nouveau texte doit être présenté.

Selon France Info, qui y a eu accès, le rapport, demandé par les élus du Comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT) de l'établissement ferroviaire du Sud-Ouest francilien, pointe du doigt la réduction des effectifs d'agents chargés de la surveillance des voies.

Selon l'expertise, qui n'est pas un document judiciaire, la baisse des effectifs dans cette zone «semble y avoir été plus importante qu'ailleurs».

Ainsi, sur le secteur de Brétigny 1, où a eu lieu le déraillement du Teoz 3657, les effectifs sont passés de seize agents en 2000, à moitié moins en 2012. Sur la zone plus large de Brétigny, Dourdan, Etampes, les effectifs ont cette fois été divisés par trois : alors qu'environ 150 agents exerçaient en 1985, ils n'étaient plus que 44 en 2013.

Cette baisse a eu des conséquences «sur les conditions d'organisation de la maintenance», la «pénibilité» et «la sécurité» des agents lors des opérations de maintena