Quelques centaines de lycéens étaient rassemblés jeudi à la mi-journée à Paris pour protester contre la mort de Rémi Fraisse, et plus largement contre les violences policières et les expulsions de lycéens sans papiers, après quelques blocages d'établissements organisés dans la matinée. Les manifestants, réunis à l'appel des syndicats lycéen Fidl et étudiant Unef, devaient défiler de la place de la Nation à celle d'Italie.
Derrière une banderole principale sur laquelle on pouvait lire «Non à la répression et aux expulsions», les lycéens, dont certains se disaient «juste de passage», manifestaient également pour défendre des lycéens sans papiers, notamment un jeune Mauritanien mineur prénommé Yero placé en centre de rétention et menacé d'expulsion, a constaté une journaliste de l'AFP. Ils brandissaient des pancartes indiquant «Rémi on ne t'oublie pas» ou encore «Rendez-nous Yero», et scandaient «Nous sommes tous des enfants d'immigrés, 1ere, 2e, 3e génération».
«On est là pour rendre hommage à Rémi Fraisse, mais au-delà, pour protester contre les violences policières. Le cas Rémi Fraisse a été un élément déclencheur», a expliqué Baptiste, 15 ans, élève en 1ere ES à Paris. Quelques lycéens, moins mobilisés, sont rapidement partis déjeuner en criant «Libérez Nabilla».
Tentatives de blocage avorté
Jeudi matin, entre huit et di