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Etude

Came d’habitude

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La deuxième édition de la Global Drug Survey, enquête internationale sur la consommation de drogues, légales ou non, commence ce lundi. Fondée sur le volontariat, l’étude, dont «Libération» est partenaire, permet de mieux comprendre les pratiques des usagers en leur donnant la parole.
Adam Wittstock, psychiatre basé à Londres qui supervise la deuxième édition de la Global drug survey, constate que le cannabis synthétique reste attractif pour les personnes voulant éviter les tests de consommation de drogues. (Photo David McNew. AFP)
publié le 16 novembre 2014 à 19h16

C'est reparti. La Global Drug Survey 2015, qui ambitionne de devenir la plus grande enquête sur les drogues au monde, démarre en France ce lundi, pour cinq semaines. Traduite en dix langues, elle couvre vingt pays, espérant attirer 120 000 participants.

En France, Libération est pour la deuxième année le média associé à ce questionnaire anonyme et confidentiel qui repose sur un postulat simple : demander aux principaux concernés, les usagers de toutes drogues, légales ou non, de raconter leurs modes de consommation. Objectif : édicter des règles de précaution afin de minimiser les risques. Chacun est bienvenu pour participer.

Cette enquête est menée par un psychiatre basé à Londres, Adam Winstock, pour qui prendre des drogues, c'est prendre des risques : il convient donc, dans cette activité généralement guidée par la recherche du plaisir, d'agir avec précaution. «C'est comme pour conduire une voiture, dit-il. On peut appliquer certaines règles pour rester en sécurité.» Et, dans ce domaine, Winstock fourmille d'idées. Il a ainsi lancé un site en anglais où on peut, via vingt questions rapides, savoir si l'alcool nous rend insupportable (Onetoomany.co, soit littéralement «le coup de trop»). Il a aussi mis au point deux sites sur lesquels on peut mesurer sa co