Najat Vallaud-Belkacem a souhaité mardi que l'éducation à l'égalité filles-garçons à l'école fasse «consensus», lors de la présentation du plan qui succède à l'expérimentation des «ABCD de l'égalité», attaquée l'année dernière par l'extrême droite et les anti-mariage homosexuel. La ministre de l'Education nationale a choisi la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes pour présenter son plan, au collège Germaine-Tillion dans l'est de Paris.
«La meilleure façon d'éviter les malentendus, […] les manipulations telles qu'on a pu les connaître l'année dernière, c'était d'associer tous les acteurs», a-t-elle déclaré à la presse lors de ce déplacement réalisé en compagnie de représentants des deux premières fédérations de parents d'élèves, FCPE (classée à gauche) et Peep (classée à droite), qui ont confirmé leur demande de plus d'égalité pour les enfants, ou encore de Jacques Toubon, ancien ministre de droite devenu Défenseur des droits.
«A partir du moment où tous les acteurs ont conscience qu'apprendre l'égalité filles-garçons, c'est prévenir les violences faites aux femmes, c'est assurer davantage de mixité dans les métiers, c'est assurer un meilleur climat scolaire et donc des garanties de réussite à l'école, tout le monde tope», a-t-elle dit.
«Ce que nous mettons en place est beaucoup plus général» que les «ABCD» et «concerne tous les âges de la maternelle jusqu'à la terminale, parce que l'éga