Menu
Libération
Récit

Leonetti surenchérit sur l'interdiction de la GPA

Article réservé aux abonnés
La GPA en débatdossier
Le député UMP Jean Leonetti présente ce jeudi une proposition de loi visant à doubler les sanctions contre la gestation pour autrui, pourtant déjà prohibée par la loi.
Jean Leonetti, en avril 2013 à l'Assemblée. (Photo François Guillot. AFP)
publié le 4 décembre 2014 à 7h18

«Lutte contre les démarches engagées pour obtenir une GPA.» L'intitulé est clair. L'objectif de la proposition de loi qui suit, limpide : interdire encore davantage la gestation pour autrui (GPA), pratique pourtant déjà prohibée, du moins en France. Derrière cette initiative, le député UMP des Alpes-Maritimes Jean Leonetti, surtout connu pour sa «loi relative aux droits des malades et à la fin de vie». Rejeté en commission des lois, le nouveau texte du député de droite sera présenté ce jeudi dans l'hémicycle à l'occasion d'une niche parlementaire UMP.

De la gesticulation contre ces gestations qui ont le don d'hystériser les positions ? Une peau de banane sous les pieds des socialistes divisés sur la GPA ? Cette proposition de loi répressive déboule en tout cas comme un coup de bâton, à quelques jours de la décision du Conseil d'Etat qui devrait valider la circulaire Taubira censée faciliter l'obtention de papiers d'identité français pour ces enfants nés de GPA. Jusque-là, pour dissuader les couples de tenter une GPA à l'étranger, les pouvoirs publics utilisaient un moyen : le refus de transcrire les actes de naissance des enfants dans les registres nationaux de l'état civil. Mais la