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Dans le monde, une échelle très ouverte

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Lettres, chiffres, smileys… panorama des différents choix de notation pratiqués à l’étranger.
publié le 8 décembre 2014 à 19h46

Chiffres, lettres, couleurs, appréciations ou rien du tout… Les systèmes d’évaluation des élèves sont extrêmement divers dans le monde. Un peu partout, la question est jugée cruciale. Pour cette raison, la plupart des pays ont décidé de la réglementer, laissant peu de marge de manœuvre aux enseignants.

Avec ses notes sur 20, ses moyennes et ses classements, la France se range dans le camp des pays traditionnels, alors que d'autres cherchent et innovent, encourageant par exemple les élèves à s'auto-évaluer.

De nombreux pays optent pour des chiffres mais avec une échelle réduite, pour marquer des niveaux et des compétences acquises plutôt que pour classer les élèves. Ainsi l'Allemagne note de 1 à 6. Mais les enseignants ne vont quasiment jamais plus bas que le 5, qui devient de fait la note la plus faible. Dans le secondaire, précise le Conseil national d'évaluation du système scolaire (le Cnesco), qui publie aujourd'hui une comparaison internationale, les profs allemands affinent mais cela dépend des filières. Au Gymnasium (l'équivalent du lycée général), ils notent de 0 à 15, tandis que dans la voie professionnelle, plus valorisée qu'en France, ils s'en tiennent à l'échelle de 1 à 6.

La Finlande, pays européen le plus performant dans les comparaisons internationales, recourt aussi aux chiffres dans le secondaire. Mais les enseignants ne descendent jamais en dessous