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Libération

Eric Zemmour remercié par i-Télé, Twitter s’affole

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La chaîne d’info en continu a mis fin à sa collaboration avec le journaliste après ses propos tenus à l’encontre des musulmans.
Le journaliste et écrivain Eric Zemmour arrive au tribunal correctionnel de Paris le 11 janvier 2011, où il comparaît pour diffamation et discrimination raciale (Photo Jacques Demarthon. AFP)
publié le 21 décembre 2014 à 20h36

«Censure», «police de la pensée», «étouffement pour dissidence», «Zemmourgate», «fatwa médiatique». Twitter s'est affolé pendant le week-end, certains messages laissant entendre qu'une grave menace pesait sur la liberté d'expression. Tout cela après l'annonce de l'éviction d'Eric Zemmour de l'émission Ça se dispute, sur i-Télé. Anonymes et personnalités politiques de droite et d'extrême droite ont rivalisé d'hyperboles pour dire leur désaccord avec ce congédiement.

«Marionnettes». Mais d'autres tweets, notamment celui de SOS Racisme, appelaient RTL, Paris Première et le Figaro, qui emploient également le polémiste, à se séparer de lui. Sans surprise, les propos les plus indignés sont venus du FN, qui a apprécié le dernier livre d'Eric Zemmour. «La censure de #Zemmour par @itélé est détestable ! CanalMoins», a tweeté Marine Le Pen, à l'attention de Canal +, la maison mère d'i-Télé. Résultat, 744 retweets.

«Après l'éviction de Zemmour, je raye i-Télé dès à présent de mes sources d'information. J'invite les démocrates à en faire de même !» a surenchéri son compagnon, Louis Aliot : 674 retweets.

Nadine Morano s'en est pris aussi à la direction de la chaîne cryptée : «Le groupe Canal + nous fait endurer la méchanceté des marionnettes mais ne tolère pas la liberté de ton du journaliste Zemmour. Guignols.» A l'UMP, mais aussi à la gauche de la gauche, de nombreux responsables politiques ont critiqué ou