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Les gens

Le patron de la RATP impatient de tester les bus électriques de Bolloré

Lors de ses vœux à la presse, Pierre Mongin a expliqué pourquoi l'inventeur des Autolib a été choisi comme fournisseur des véhicules.
Un bus électrique développé par Bolloré, en janvier 2011 dans le Finistère, à l'occasion de la pose de la première pierre de l'usine de fabrication de batteries pour les véhicules électriques du groupe. (Photo Damien Meyer. AFP)
publié le 27 janvier 2015 à 17h51

Le 10 décembre, la RATP et le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) annonçaient que les premiers bus électriques de l’opérateur de transport public seraient conçus et construits par Bolloré. Mardi, le président de la Régie autonome des transports parisiens, Pierre Mongin, a précisé pourquoi ce choix, fait par ses directions techniques, pourrait être le bon.

«A priori, nous sommes très confiants sur le projet Bolloré, a-t-il dit. Nous sommes face à quelqu'un qui est moins cher que les autres et qui ne nous fait pas payer la recherche et développement. Nous avons des fournisseurs en affaire avec la RATP depuis cinquante ans et qui ont des difficultés pour fournir un hybride avec un petit moteur électrique en plus…» Reconnaissant que «le bus électrique n'est pas une affaire facile», le patron de la RATP a voulu souligner que «nulle part au monde, il n'existe à cette échelle des lignes régulières en bus standard avec 90 personnes dedans. Personne ne l'a jamais fait. Bolloré nous l'a proposé, et pour moins cher».

Pour la RATP, l'objectif d'un parc de bus propre d'ici 2025 est un enjeu clé. L'entreprise espère apparaître comme une vitrine lors de la COP 21, la conférence climat qui se tiendra à Paris en décembre. «Le pari, c'est la batterie, a admis Pierre Mongin. Mais quand on voit ce qui se passe dans l'automobile, sous sommes confiants.» Combien de ces bus électriques et pour quand près de chez vous ? Encore un mystère.