Une affaire à la longévité record
Décembre 1992 Tapie confie au Crédit lyonnais un mandat de vente d'Adidas pour 305 millions d'euros.
Février 1993 La banque cède 15 % d'Adidas à Robert Louis-Dreyfus sur la base de 300 millions d'euros, et une option sur le solde à 670 millions, en se réservant une partie de la plus-value.
Novembre 1994 Bernard Tapie est mis en liquidation judiciaire.
Septembre 2005 La cour d'appel de Paris condamne le CDR (héritier des litiges du Lyonnais) à 145 millions d'euros de dommages et intérêts.
Octobre 2006 La Cour de cassation annule la sanction, visant la méthode de calcul.
Juillet 2008 Un tribunal arbitral accorde 403 millions à Tapie.
Mai 2013 L'arbitre Pierre Estoup est mis en examen pour escroquerie.
Juin 2013 Le CDR se constitue partie civile et dépose une requête en révision.
Août 2013 Saisie des biens de Bernard Tapie.
Février 2015 la cour d'appel annule la sentence du tribunal arbitral.
«Cet arrêt [de la cour d’appel] marque un tournant : en reconnaissant l’existence d’une fraude, la justice confirme le bien-fondé du choix d’attaquer cette sentence arbitrale, dans l’intérêt des contribuables.»
Michel Sapin ministre des Finances