Jeudi, un peu avant 13 heures. La directrice de l'école maternelle Alain-Fournier, dans le XIV^e arrondissement de Paris, est poignardée dans les parties privées de l'établissement, près de son appartement de fonction. Elle reçoit trois coups de couteau au niveau des jambes et des bras. En cette période de vacances, aucun des élèves présents au centre de loisirs n'assiste à la scène. Pareil pour le personnel de la cantine et les animateurs. L'agresseur prend fissa la fuite avec le sac de la victime. Rapidement alertés, des policiers en patrouille dans le secteur interpellent le coupable présumé à proximité de son domicile et à quelques rues de l'école, près de la porte de Vanves. Il est placé en garde à vue dans les locaux du 3^e district de la police judiciaire (DPJ). Reste à savoir les motivations du suspect, «très défavorablement connu des services de police» et qui a déjà passé quatre années derrière les barreaux pour des faits de violence avec arme. Une brouille liée à son fils qui est scolarisé dans cet établissement ? Un autre vol avec agression ? L'enquête est en cours. De son côté, la maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo, a condamné «avec la plus grande fermeté cet acte odieux et lâche» avant d'avoir «une pensée particulière pour les enfants qui, dans le cadre des activités périscolaires organisées dans cette école pendant les vacances, ont pu être confrontés à cet acte de violence».