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80 ans de la libération d’Auschwitz : pour enseigner la Shoah, les profs en quête d’une «mise à jour de leurs savoirs»

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Désireux de consolider leurs connaissances, de nombreux enseignants de l’académie de Montpellier partent visiter chaque année le camp d’Auschwitz.
Des lycéennes venues de Normandie, durant la visite du camp d'Auschwitz-Birkenau (Pologne), le 16 janvier 2020. (Florence Brochoire/Florence Brochoire/Divergence)
par Sarah Finger, correspondante à Montpellier
publié le 27 janvier 2025 à 7h50

Alors que les derniers témoins directs de la barbarie nazie s’éteignent et que ressurgissent des discours de haine, comment enseigner aujourd’hui la Shoah ? Dans l’académie de Montpellier, une cinquantaine d’enseignants et de personnels d’établissements scolaires, du primaire comme du secondaire, se saisissent chaque année de cette question en participant à un voyage d’études de quatre jours qui les emmène à Cracovie, dans l’un des anciens ghettos juifs, puis à Auschwitz-Birkenau. Cette formation, accessible aux enseignants volontaires quelles que soient leur matière et leur académie, comprend une journée à Paris, au Mémorial de la Shoah, lequel finance ce programme.

Nadège Anguiviel, professeure d’histoire-géographie au collège Gérard-Philipe, à Montpellier, a effectué il y a quelques mois ce voyage. «Alors que j’étais persuadée que je maitrisais la question de la Shoah, je me suis à nouveau formée sur le sujet, mais cett