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Interview

A Calais et Dunkerque, des violences de plus en plus fréquentes sur les exilés : «Ces groupuscules jouent les milices en toute impunité»

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Une enquête pour «violences aggravées» a été ouverte après les agressions de migrants commises dans la nuit du 9 au 10 septembre à Grand-Fort-Philippe, dans le Nord. Pour Charlotte Kwantes, de l’ONG Utopia 56, ces attaques ont gagné en intensité et en fréquence depuis les dernières législatives.

Des bénévoles de l'association Utopia 56 en maraude à Dunkerque (Nord), le 10 juillet 2025. (Stéphane Dubromel/Hans Lucas pour Libération)
ParMaxime Macé
Journaliste politique
Pierre Plottu
Journaliste politique
Publié le 06/10/2025 à 18h23

«Propos haineux», «tentatives d’intimidation», «agressions verbales et physiques», mais aussi des «gilets de sauvetage […] volés» : l’association Utopia 56 dénonce l’expédition «violente» et «inquiétante» menée contre des exilés dans les rues de Grand-Fort-Philippe (Nord), dans la nuit du 9 au 10 septembre. Ce soir-là, des candidats supposés à la traversée vers le Royaume-Uni ont été violemment agressés. L’ONG a signalé les faits à la justice mi-septembre, tout en reconnaissant auprès de l’AFP n’avoir «aucune preuve formelle» concernant les agresseurs. Le parquet de Dunkerque a indiqué ce week-end avoir ouvert une enquête préliminaire pour «violences aggravées», qui