«Des gifles», «des coups de cravache», «des menaces avec un couteau» ou «avec un taser», «des travaux forcés»… De 2010 à 2017, plusieurs familles de l’Indre, de la Creuse et de la Haute-Vienne se sont vues confier des enfants par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) du Nord et de l’Essonne à l’occasion de séjours à plusieurs centaines de kilomètres de chez eux, sans avoir d’autorisation officielle. Dans ces foyers, plusieurs enfants auraient été victimes de violences physiques, psychologiques et sexuelles – bien que ces dernières accusations n’aient pas été retenues par les juges d’instruction, pour des raisons qui demeurent floues. Au total, 19 personnes comparaissent devant le tribunal correctionnel de Châteauroux (Indre) à partir du lundi 14 octobre et jusqu’au vendredi 18 octobre. Elles sont notamment renvoyées pour «violence commise en réunion, administration de substances nuisibles avec préméditation, soumission de mineurs à des conditions de logement indignes, exécution de travail dissimulé ou encore dissimulation de sommes et fraude fiscale».
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