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Reportage

Accident de chasse dans le Cantal: «C’est terrible ce qui est arrivé, pour les deux familles»

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La chasse en débatdossier
Après la mort d’une randonneuse samedi, une jeune femme de 17 ans a été mise en examen mardi pour «homicide involontaire». Solidaires avec les proches de la victime, les habitants restent attachés à la pratique.
Ce mardi, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a estimé qu’il fallait réfléchir à une possible interdiction de la chasse aux mineurs. (sebastien bozon/AFP)
par Sonia Reyne
publié le 22 février 2022 à 16h37
(mis à jour le 23 février 2022 à 8h35)

«Un drame absolu que rien ne pourra réparer.» Jean-Pierre Picard, le président de la fédération départementale des chasseurs du Cantal, ne sait plus quels mots choisir. Samedi, Mélodie Cauffet, 25 ans, était partie pour une rando avec son compagnon sur des chemins balisés venant de l’Aveyron voisin. Elle est morte dans un accident de chasse sous les yeux de son ami. Une adolescente de 17 ans qui participait à une battue aux sangliers a été mise en examen ce mardi pour «homicide involontaire». L’ouverture d’une information judiciaire dans la foulée vise «notamment à déterminer les positions et moments de tir lors de cette battue», selon le procureur de la République d’Aurillac, Paolo Giambiasi.

Pas de marche blanche

L’accident a eu lieu à Cassaniouze, un village de 500 habitants d’où on peut admirer la vallée du Lot en contrebas. Sur le tracé d’une des randonnées de la communauté de communes, des circuits balisés qui sont l’un des attraits touristiques de la région. Mélodie Cauffet marchait sur le chemin de randonnée quand elle s’est effondrée vers 15 heures, au lieu-dit La Bécarie. Selon le collectif Un jour un