C’est devant la cour supérieure du comté de Los Angeles que se joue le destin de la chanteuse Britney Spears, sous la tutelle qu’elle qualifie d’«abusive» de son père Jamie depuis treize ans. Plongée dans un cercle sans fin de procédures juridiques, qui dure depuis plusieurs années, la bataille de la pop star prend un nouveau tournant. Malgré les refus successifs de sa levée de tutelle et l’échec de la révocation de Jamie Spears de son dossier fin juin, Britney Spears vient mercredi d’obtenir le droit de choisir l’avocat qui l’aidera à suspendre les restrictions qui pèsent sur elle.
Alors qu’aux Etats-Unis fleurissent des dizaines de mouvements #FreeBritney («libérez Britney»), l’affaire résonne aussi en France auprès des majeurs sous tutelle. Ils seraient entre 800 000 et 1 million à être placés sous protection juridique en raison d’un état de vulnérabilité incapacitant lié à un handicap, une dépendance ou des troubles psychiques. Un chiffre qui devrait doubler d’ici à 2040 avec le vieillissement et la précarisation de la population,