«Honteux», «irresponsable»… Un défilé de mots durs a envahi les réseaux sociaux et les médias depuis dimanche, après le carnaval non autorisé qui a réuni plusieurs milliers de personnes à Marseille. Particulièrement remontée, notamment, la préfète de police, chiffrant à 6 500 le nombre de participants et qualifiant «d’injustifiables» les dégradations commises le long du cortège, parti dans l’après-midi de la place Jean-Jaurès, alias la Plaine, avant de se terminer dans la soirée en bas de la Canebière. «Tout à fait inacceptable», a renchéri sur France Info la porte-parole du ministre de l’Intérieur, Camille Chaize, évoquant des «dizaines de verbalisations» notamment pour non-port du masque, et neuf interpellations. Dans la foulée, la classe politique locale s’y est mise. Martine Vassal, la présidente de la métropole, a annoncé dimanche soir porter plainte pour les dégradations commises, suivie ce lundi par la mairie de Marseille. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a indiqué que des comparutions immédiates se tiendront dès mardi et annonce vouloir engager des poursuites contre les organisateurs de l’événement.
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