300 personnes, autant de crêpes, une trentaine de CRS et trois drapeaux – du PCF, de la CGT spectacle et de la Palestine. Le tout dans la joie et la bonne humeur (cela reste une supposition au sujet des pandores). Malgré un appel à se réunir dès 18 heures place des Terreaux, lundi 8 septembre à Lyon, le «pot de départ» de François Bayrou n’a véritablement commencé qu’après la confirmation, juste avant 19 heures, du vote de l’Assemblée nationale qui a fait chuter son gouvernement. Quelques sifflets, des applaudissements et des acclamations inaugurent les festivités : distribution de crêpes et bal populaire à la nuit tombée.
«C’est important de faire la fête dans un climat plus qu’anxiogène, on a besoin de ces temps où on célèbre quelque chose», se réjouit Sylvie. Un châle passé sur les épaules, la formatrice quinquagénaire retrouve d’autres membres de sa chorale. Ensemble, elles ont préparé une reprise d’une chanson de Camille, rebaptisée On n’en peut plus d’Macron (ni «d’Le Pen, d’Arnault, d’Stérin, d’Bollo», dit aussi un couplet). «Ici, personne n’a avalé ce qui s’est passé avec la