Bernard Tapie, victime avec son épouse d’un saucissonnage particulièrement musclé le week-end dernier, a brièvement répondu lundi soir aux questions de Libération.
Comment allez-vous ?
Comme ci, comme ça. C’est un peu dur à encaisser, mais cela va passer. J’aurai peut-être un peu de séquelles pour ma tumeur au cerveau, suite au coup de matraque reçu sur la tête. Les médecins me le diront dans deux jours.
Pourquoi tant de violence ?
La scène a duré quarante-cinq minutes. Ils ont frappé ma femme à coups de poing dans la gueule, moi attaché sur une chaise. Elle criait. J’ai subi cet épisode comme si je recevais personnellement les coups. Ils étaient violents pour deux raisons : 1) ils étaient sûrement déçus de ce qu’ils ont pu dérober sur place, pas à la hauteur de leurs espérances 2) pour le simple plaisir de nous faire du mal.
Sauriez-vous les reconnaître ?
Ils étaient quatre, casqués, cagoulés, bottés. Des types sacrément chevronnés. Mais ça aurait pu finir beaucoup plus mal…