Un scénariste se serait sans doute plu à imaginer le carambolage, deux mondes qui se percutent façon big-bang, celui d’une instagrameuse bimbo, impératrice de la téléréalité, et celui d’une bande de vieux marlous qui fantasment sur ses bijoux. Notamment cette «ring», une bague de la taille d’une phalange qu’elle exhibe sur les réseaux sociaux et qui brille plus fort que le soleil. Mais comme la vie se charge souvent du boulot des scénaristes, il n’y a pas eu besoin de recruter. A partir de ce lundi 28 avril et jusqu’au 23 mai, dix personnes seront jugées devant la cour d’assises de Paris pour avoir participé, à différents degrés, au vol ou à la séquestration de Kim Kardashian, 44 ans, lors de son séjour parisien, neuf ans plus tôt. Cette brochette d’accusés, appartenant pour la plupart à un autre âge du banditisme hexagonal, aurait commis en douze minutes top chrono le plus gros braquage d’un particulier de ces vingt dernières années. Butin : 9 millions d’euros.
Sous les lambris de la salle d’audience, ils com