L’école et ses professeurs, attaqués mais indispensables et héroïques, érigés en rempart contre le terrorisme. «Les terroristes haïssent l’école, c’est normal», a constaté le Premier ministre, Gabriel Attal, lors de l’hommage national rendu aux victimes du terrorisme, ce lundi, à Arras (Pas-de-Calais). «Elle est la meilleure arme pour les combattre. C’est tout ce qu’incarnait Dominique Bernard, mort parce qu’il était professeur.» Il a assumé le choix de la délocalisation de la cérémonie, critiquée par des associations de victimes.
Normalement tenu à Paris, c’est la première fois que cet hommage annuel se déroule dans une autre région, dans la ville où le professeur de lettres a été tué le 13 octobre, poignardé par l’un de ses anciens élèves. «Revenir à Arras, pour saluer la mémoire de toutes les morts, les souffrances de tous les blessés, la douleur de toutes les familles, c’est un symbole puissant», a-t-il affirmé, debout dans la vaste cour de la citadelle, face à la tente transparente où se tenaient familles et associations de victimes.
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