Une nouvelle série après la mort d’un chasseur en septembre puis l’agression d’un maire en octobre. Un homme de 35 ans, qui participait à une chasse au sanglier dans la commune de Rolampont (Haute-Marne) lundi 11 novembre dans la matinée, a été gravement blessé, rapporte le Journal de la Haute-Marne. Touchée par balle à la cuisse, la victime a été transportée au CHU de Dijon. L’enquête de la gendarmerie et de la police de l’environnement de l’Office français de la biodiversité (OFB) permettra de déterminer les circonstances des faits.

Ce même jour, un autre chasseur a été blessé, à nouveau en courant le sanglier, cette fois dans la commune de Joux (Rhône), selon la radio Lyon 1ere. Après avoir reçu une balle, un animal «d’une centaine de kilos» aurait attaqué l’homme âgé de 60 ans, lui mordant la cuisse et le mollet, et lui donnant un coup de défense. Le sexagénaire a été hospitalisé à Roanne.

Mercredi, c’était un cheval de course qui avait été la victime d’un tir accidentel dans un pré privé à Isenay (Nièvre), raconte France 3 Bourgogne-Franche-Comté. «C’était vraiment chez moi, au milieu de la prairie», s’indigne l’éleveuse de l’animal, Diane de Charmasse, selon qui le chasseur aurait affirmé avoir traqué un sanglier. «Je trouve inquiétant que le chasseur ait pu confondre une jument grise d’1m70 avec un sanglier marron de 70 cm», estime pour sa part auprès de la chaîne de télévision le propriétaire et cavalier de la défunte jument, Jean-Marie Bazire. Outre la perte affective, l’animal participait à des compétitions nationales et était valorisé à hauteur de 30 000 euros. Une enquête a été confiée à l’Office français de la biodiversité (OFB).

Selon les données de l’OFB relayées par Libération, le nombre d’accidents de chasse ayant entraîné une blessure corporelle a baissé de plus de 42 % en l’espace de deux décennies (97 victimes déclarées en 2023) et le nombre de décès a diminué de presque 80 %. Ces deux dernières saisons, six personnes sont mortes lors de parties de chasse, toutes des chasseurs.