Menu
Libération
Couac

Chute d’un cavalier, cheval errant, oreille tranchée par une épée… Les quelques ratés du défilé militaire du 14 juillet

Des incidents mineurs ont eu lieu lors du traditionnel défilé militaire de la fête nationale sur les Champs-Elysées ce lundi, alors que plus de 7 000 troupes et 150 véhicules ont paradé sur la célèbre avenue.
Sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris, ce lundi 14 juillet 2025 (Ludovic Marin /AFP)
publié le 14 juillet 2025 à 16h38

La perfection n’existe pas, même lorsqu’il s’agit du défilé du 14 juillet, parade militaire orchestrée des mois à l’avance et planifiée à la seconde près. Ce lundi midi sur les Champs-Elysées, lors du passage de la fanfare du régiment de cavalerie de la Garde républicaine, les images d’un cheval en divagation, errant seul au milieu de la plus belle avenue du monde, en dehors du cortège, ont d’abord rompu avec une cérémonie millimétrée. Impossible à cette heure de savoir de quelle manière l’animal a pu désarçonner son cavalier.

Au même moment, à seulement quelques mètres, un autre équidé glisse et s’effondre sur les pavés. Il entraîne alors son cavalier avec lui au sol. Mais après quelques instants, ce dernier, qui n’a par chance pas été blessé lors de sa chute, parvient à reprendre les rênes de son cheval, et à réintégrer le cortège.

Ces deux accrocs auraient pu passer inaperçus, mais c’était sans compter sur un autre coup de sort : les deux incidents, filmés en direct et rediffusés à la télévision, se sont déroulés en face de la tribune présidentielle, avec Emmanuel Macron aux premières loges. La séquence a également fait réagir la députée écologiste Sandrine Rousseau, qui a déploré sur le réseau social BlueSky le fait que «la place d’un cheval n’est pas sur les Champs-Elysées un 14 juillet».

Autre raté de la cérémonie, lors du passage de l’école militaire inter-armes, quelques minutes plus tôt : un aspirant officier est filmé avec l’oreille en sang, probablement coupée par son propre sabre passé trop proche de son visage. Lui continue pourtant à défiler aux côtés des autres soldats, marchant toujours au pas. Imperturbable.

Cette année, le défilé composé de 7 000 soldats et 150 véhicules, a mis en avant une armée «prête au combat», au lendemain de la promesse d’Emmanuel Macron d’accroître encore les dépenses de défense face «à un monde plus brutal». Des soldats de la 7e brigade blindée ont défilé en tenue de combat à bord de chars Leclerc, de canons automoteurs Caesar ou de blindés de combat VBCI, équipés de leur casque lourd et gilet pare-balles. Des drones ont également été en vue.

Organisée comme une «vraie opération militaire», selon le gouverneur militaire de Paris, le général Loïc Mizon, la parade visait à refléter la gravité des menaces pesant sur la sécurité du continent, ainsi que la «crédibilité opérationnelle» des forces françaises. A quelques petits détails près.