«Résistance.» Ce jeudi 25 mai, aux abords de la préfecture de Nanterre, c’est le mot d’ordre. Devant le siège de la Direction des services départementaux de l’Education nationale des Hauts-de-Seine, les klaxons des voitures ne suffisent pas à couvrir les voix qui s’élèvent tour à tour pour dénoncer les manquements dans les écoles primaires, collèges et lycées du département, rattachés à l’académie de Versailles.
Alors que le collectif #OnVeutDesProfs a lancé lundi une action collective en justice contre l’Etat pour les profs non remplacés, une petite centaine de parents d’élèves, enseignants et syndicalistes des Hauts-de-Seine ont fait à leur tour entendre leur colère. «Il y a un gros problème de remplacement, qui concerne presque tous les établissements du 92, de la maternelle au lycée», explique Katalin Lhomme, présidente de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) des Hauts-de-Seine. «Il faut que les professeurs absents soient remplacés dès le premier jour. L’école n’est pas une garderie», poursuit-elle, en haussant la voix pour couvrir les slogans.
«Pas cours de techno de l’année»
Au collège Edouard-Vaillant, à Gennevilliers, les heures d’une professeure d’art plastique, en congé maternité, n’ont pas été remplacées. Résultat : plus d’une dizaine de classes n’ont pas suivi cet enseignement pendant six