En plein tumulte politique, la convention citoyenne sur «les temps de vie l’enfant», lancée au mois de juin par le président, se poursuit sans embûches. De mercredi 8 au vendredi 10 octobre, vingt adolescents âgés de 12 à 17 ans seront ainsi invités à donner le point de vue de la jeunesse aux citoyens chargés de formuler des propositions au gouvernement sur la question. Ils seront chargés de «témoigner, débattre et proposer des solutions concrètes», notamment autour des emplois du temps, des congés ou des activités extrascolaires, explique le Conseil économique, social et environnemental (Cese). Cette convention citoyenne, sur le même modèle que celles qui avaient été organisées sur le climat ou la fin de vie, doit remettre son rapport au président de la République fin novembre.
Cette démarche vise à «faire entendre leur voix sur des enjeux qui les concernent directement» (sommeil, stress, inégalités d’accès aux loisirs…), selon le Cese. Ils se réuniront lors de deux sessions en semaine, du 8 au 10 octobre, puis du 5 au 7 novembre. Les adultes sélectionnés pour cet exercice citoyen se retrouvent, eux, certains week-ends.
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Cette semaine, les jeunes feront émerger leurs «constats, problématiques et premières propositions», qui seront synthétisés dans une capsule vidéo transmise aux citoyens de la Convention. La seconde session de novembre permettra aux jeunes de réagir aux propositions des citoyens, d’identifier les convergences et divergences, et de finaliser leur propre rapport. Puis, le 7 novembre, les jeunes présenteront eux-mêmes leurs travaux aux citoyens de la Convention.
Ces jeunes ont été sélectionnés parmi 543 candidatures de volontaires, sollicitées via des associations, établissements scolaires et médias jeunesse. Un tirage au sort a ensuite permis de constituer un groupe de 20 mineurs reflétant une diversité géographique et sociale, avec une répartition équilibrée entre territoires urbains, périurbains et ruraux, une parité filles-garçons, et une représentation de chaque région métropolitaine.