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Décryptage

Crèches privées, publiques, associatives… quels sont les différents types d’accueil d’enfants en France et comment fonctionnent-ils ?

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Le secteur des crèches privées est à nouveau pointé du doigt pour ses dérives dans un livre signé Victor Castanet, à paraître mercredi 18 septembre. Ces structures d’accueil, qui représentent près d’un quart des places de crèches, se multiplient dans l’Hexagone, au détriment des crèches municipales ou associatives.
En France, les crèches privées représentent près de 25% des places disponibles. (Antoine Boureau/Hans Lucas)
publié le 17 septembre 2024 à 19h20

Coups, punitions, enfants enfermés dans le noir ou privés de nourriture, collusion avec une ministre… Dans son livre-enquête les Ogres, à paraître mercredi 18 septembre, le journaliste Victor Castanet dénonce les dérives des crèches privées françaises. Ces structures, qui comptent pour un quart des berceaux en France, connaissent une croissance fulgurante depuis une vingtaine d’années. Et semblent concurrencer les autres structures existantes. Libé fait un tour d’horizon de l’écosystème des crèches dans l’Hexagone.

Les crèches collectives

La crèche dite «collective» est le mode de garde le plus répandu en France. Ces établissements accueillent des enfants âgés de 3 mois à 3 ans, avec une capacité d’accueil qui varie entre 20 et 60. Les enfants sont alors encadrés par une équipe de professionnels de la petite enfance.

Quel que soit leur statut – municipal, associatif ou privé lucratif – ces crèches fonctionnent grâce à de l’argent public, notamment grâce aux subventions de la Caisse d’allocations familiales (CAF). Selon