Député Les Républicains (LR) de la Manche, Philippe Gosselin a dirigé jusqu’en 2022 une mission d’information parlementaire sur la Nouvelle-Calédonie. Membre de la délégation aux outre-mer de l’Assemblée nationale, il soutient avec son camp politique le principe de la réforme constitutionnelle du corps électoral qui embrase l’archipel depuis la mi-mai. Interrogé par Libération au soir de la visite à Nouméa d’Emmanuel Macron, ce jeudi 23 mai, l’élu salue le message d’apaisement envoyé par le chef de l’Etat, mais réclame de la «clarté» et de la «méthode» pour ne pas «désespérer tout le monde».
Récit
Emmanuel Macron a fait part lors de sa visite à Nouméa de sa volonté de ne pas «passer en force» sur la réforme constitutionnelle du corps électoral de l’archipel. Comment accueillez-vous cette déclaration ?
Soyons pragmatiques. Je crois qu’aujourd’hui il faut laisser de côté les «y a qu’à» et les «faut qu’on». Je prends acte de ce qu’a dit le président de la République : aujourd’hui, il n’y a pas d’accord qui soit possible à ce stade. Le