Mayotte est ce lundi méconnaissable. Aucune ville, aucun village, aucun quartier n’a été épargné par le cyclone qui a, il y a deux jours, tout emporté sur son passage. Les cocotiers, les arbres et les fleurs qui faisaient la beauté de l’île aux parfums sont tous tombés, laissant place à des carcasses de voitures, des poteaux électriques tordus, des toitures arrachées et des arbres qui bloquent routes et rues. Ces dernières, habituellement animées, sont désormais anormalement vides. La quasi-totalité des maisons a été touchée : certaines n’ont plus de toit, les clôtures se sont envolées, et les vitres ont explosé en mille éclats, faisant des blessés sur leur passage. Les rares personnes qui s’aventurent hors de leurs maisons découvrent, stupéfaites, l’ampleur des dégâts. Tout le monde prend des photos et des vidéos pour immortaliser ce moment irréel.
Reportage
Cyclone Chido à Mayotte : «C’est l’après qui est le plus dur à vivre»
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A Petite-Terre (Mayotte), après le cyclone, le 16 décembre. (David Lemor/Libération)
publié le 16 décembre 2024 à 13h30
(mis à jour le 16 décembre 2024 à 18h33)
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