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Droits des femmes

Dans les Alpes-Maritimes, des IVG aux tarifs illégaux

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Dans le département, le Planning familial reçoit régulièrement des plaintes de femmes au sujet des dépassements d’honoraires pratiqués par leur gynécologue, alors que l’intervention et les actes qui en découlent sont normalement pris en charge par l’assurance maladie.
A l’occasion de la journée mondial du droit à l’avortement, le 28 septembre, le Planning familial des Alpes-Maritimes alerte sur les dépassements d’honoraires illégaux lors de la pratique d'une IVG. (Samira Kafala/Libération)
par Mathilde Frénois, correspondante à Nice
publié le 20 septembre 2024 à 17h53

Sur le moment, «rien n’a alerté» Stéphanie (1). En sortant de sa consultation pour une IVG à Nice cet été, elle passe au secrétariat de son gynécologue de ville. Elle sort sa carte vitale et sa carte bleue. Stéphanie paye 56 euros. Jamais ce montant n’aurait dû être demandé à la patiente de 35 ans. «L’IVG est prise en charge à 100 % par l’assurance maladie dans le cadre d’un forfait ainsi que tous les actes médicaux associés depuis 2016», indique la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Pourtant, dans les Alpes-Maritimes, le Planning familial reçoit «régulièrement» ce type de témoignage. A l’occasion de la journée mondial du droit à l’avortement, le 28 septembre, la structure alerte sur les dépassements d’honoraires illégaux.

Dans les Alpes-Maritimes, le dépassement d’honoraires est monnaie courante chez les gynécologues. Presqu’aucun n’est en secteur 1. Mais la pratique de l’avortement est assortie d’un cadre de loi différ