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Le Libé des animaux

Des tribunaux aux hôpitaux, les animaux nous font du lien

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Des chiens à l’école ou dans les palais de justice, des lapins dans les prisons… Ces dernières années, les recours à la médiation animale se multiplient et s’institutionnalisent en France, signe d’une évolution de notre rapport aux bêtes.
Suzy, golden retriever de 2 ans, participe au cours de maths d'une classe de 6e Segpa dans un collège de Dinan, le 27 novembre. (Quentin Bonadé-Vernault/Libération)
publié le 7 décembre 2023 à 18h32

Tous les articles du Libé des animaux, en kiosque les 8, 9 et 10 décembre, sont à lire ici.

Ce sont des convives aussi velus qu’inattendus. A la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne), depuis six ans, un épagneul breton et un berger australien comptent parmi les visiteurs réguliers, pour des ateliers hebdomadaires. Au sein de la prison de Melun, deux cochons d’Inde et un lapin ont intégré il y a trois ans une animalerie, gérée par les détenus. En Bourgogne, l’association les Chouettes du cœur fait entrer faucons, hiboux et autres buses dans des Ehpad… Des hôpitaux au milieu carcéral, en passant par l’école ou l’armée, les recours à la médiation animale se multiplient en France ces dernières années. Dernier exemple en date : le ministère de la Justice, qui s’est engagé à doter chaque département d’un chien d’assistance judiciaire, d’ici à 2027. Des «doudous vivants» pour «aider les enfants à verbaliser, à se sentir moins mal», s’était emballé le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, en annonçant l’extension de ce dispositif en d