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Descente raciste avortée du match France-Maroc : les militants d’extrême droite seront de nouveau jugés

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L’audience du 8 septembre avait tourné au fiasco, le tribunal retenant les nullités invoquées par la défense. Mais le parquet a fait appel, et Marc de Cacqueray et ses acolytes sont de nouveau convoqués le 23 février.
Marc de Cacqueray lors de son premier procès, le 8 septembre à Paris. (Denis Allard/Libération)
publié le 1er février 2024 à 16h49

Retour à la case procès pour Marc de Cacqueray, «Gros Lardon» et leurs acolytes. Selon nos informations, les militants d’extrême droite qui avaient organisé une descente raciste le 14 décembre 2022 après la demi-finale de Coupe du monde opposant la France au Maroc vont de nouveau passer devant la justice. L’audience du 8 septembre avait tourné au fiasco, la cour retenant des nullités invoquées par la défense qui ont fait tomber tout le dossier. Toutefois, le parquet de Paris a décidé de faire appel de la décision. Marc de Cacqueray, leader du Groupe Union Défense (GUD), et les six autres prévenus seront rejugés devant la cour d’appel de Paris le 23 février.

Le soir du match, une quarantaine de militants d’extrême droite s’étaient réunis dans un bar du XVIIe arrondissement de Paris. Ils avaient répondu à un message diffusé sur une chaîne Telegram privée qui appelait à se réunir au niveau du métro Pont-Cardinet pour «défendre notre drapeau face aux hordes de Marocains». Un message envoyé par un certain «Marc Hassin», le pseudo utilisé par Marc de Cacqueray. Il ajoutait : «On sera nombreux, d