L’affaire dépasse le procès d’un seul homme. C’est tout un système qui est mis en cause. D’un côté, il y a le principal accusé, l’ex-médecin de la Fédération américaine de gymnastique, Larry Nassar, qui purge une peine de prison à vie, condamné en 2017 et 2018 pour des agressions sexuelles sur plus de 250 athlètes – essentiellement mineures – commises pendant plus de deux décennies. De l’autre, il y a les institutions, FBI et Fédération en tête, jugées trop laxistes par les victimes. Ce mercredi, plus de 90 d’entre elles, dont les championnes olympiques Simone Biles, Aly Raisman, McKayla Maroney et les anciennes gymnastes Samantha Roy ou Kaylee Lorincz, poursuivent en justice le FBI, rapporte le New York Times.
Elles accusent la police fédérale de «négligences». Entendre : ne pas avoir enquêté sur Larry Nassar lorsque le FBI a reçu des informations crédibles sur ses crimes. Les victimes exigent différents montants de dommages-intérêts. Selon leur avocat, les réclamations totales «dépasseront un milliard de dolla