«C’était fin 1994, peu après la création de LCI. J’ai 24 ans, je suis journaliste, je lis énormément depuis toujours et je rêve de travailler pour une émission littéraire. J’apprends qu’en plus de présenter son journal télévisé et Ex-libris sur TF1, Patrick Poivre d’Arvor a lancé Place aux livres sur la nouvelle chaîne. J’appelle son secrétariat et à mon grand étonnement, on me propose immédiatement un rendez-vous, à TF1, après le 20 heures. L’une de ses assistantes me fait entrer dans son bureau. PPDA ferme la porte. On échange quelques mots puis il prend un appel, je reste debout et je me tourne vers sa grande bibliothèque pour me donner une contenance.
«Je ne l’entends pas s’approcher. Il me retourne brusquement face à lui, m’oblige à me baisser et enfonce son sexe dans ma bouche. Je ne suis pas là depuis dix minutes. Ça a été brusque, soudain, rapide. Je pesais trente kilos, j’étais anorexique, il était impossible de ne pas le voir. On n’impose pas une fellation à qui que ce soit mais met