«Je suis arrivée à TF1 en 1989, peu avant la chute du mur de Berlin, pour faire de la veille et des synthèses d’actualité. C’est un job étudiant. Je croise Patrick Poivre d’Arvor qui reste un personnage un peu lointain. Un jour, je reçois un coup de fil de la DRH : “Patrick recherche une assistante éditoriale, est-ce que ça t’intéresse ?” Il s’agit de l’aider à écrire son journal. Je me méfie immédiatement : la première fois que j’étais entrée dans son bureau, il m’avait demandé si j’étais en couple et si j’étais fidèle… Je demande à la DRH que l’on soit deux sur le poste. Je ne voulais pas être seule avec lui. C’est un test : il accepte, donc j’y vais. Nous sommes peu après la première guerre du Golfe, en 1991. Il commence à être starifié dans la presse people. Au bout de quelques semaines, l’autre assistante arrête. Elle trouve le job ingrat et le présentateur trop désagréable.
«Il pique des colères. Dès le premier 20 heures, il me reproche d’avoir utilisé, soi-disant à mauvai