«Quand je suis entrée, un jeune homme dans cette salle m’a dit “vous devez être la secrétaire du ministre” […] Si vous pensez qu’une femme est forcément la secrétaire d’un ministre et travaille pour un homme il y a encore du travail.» La ministre déléguée à l’Egalité, Aurore Bergé, donne le ton en s’adressant à trois classes de 4e et 3e, agglutinées dans l’amphithéâtre de la cité scolaire Rodin à Paris (XIIIe). Ce jeudi 25 janvier, pour la première journée nationale contre le sexisme, une matinée de sensibilisation était organisée dans l’établissement par le Haut Conseil pour l’égalité, deux jours après que l’instance a publié un baromètre alarmant sur ce sujet. Il pointait notamment la progression du sexisme chez les plus jeunes, et la maladresse de l’adolescent croisé par Aurore Bergé en est une parfaite illustration. Il reste du chemin pour «faire du sexisme une histoire ancienne», selon les mots de la présidente du HCE, Sylvie Pierre-Brossolette.
De quoi faire méditer Amélie Oudéa-Castéra ? Polémiques multiples obligent, la