Elles ont pris «la Seine». Le temps d’une soirée suspendue, d’une cérémonie d’ouverture des JO historique, les femmes ont été placées comme rarement en majesté. Perchées sur le toit du Grand Palais à l’image de la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel ou sur la Tour Eiffel d’où Céline Dion a rendu hommage à Edith Piaf… Les femmes habituellement invisibilisées, mises au ban de l’espace public, étaient omniprésentes, sublimées, vendredi soir. S’écartant largement du roman national patriarcal auquel nous sommes habituellement biberonnés, le chef d’orchestre de cette cérémonie, Thomas Jolly, a multiplié les symboles progressistes et remis les femmes, mais aussi les personnes queers, dans la roue de l’histoire devant plus d’un milliard de téléspectateurs du monde entier.
Il y avait ces références qu’il fallait saisir au vif comme ce roman d’Annie Ernaux échangé à la Bibliothèque nationale