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Cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 : dans le grand boys’ club du patrimoine parisien, laissez-nous les statues féministes !

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JO Paris 2024dossier
L’un des moments marquants de l’événement a été l’apparition des statues de dix femmes, féministes et militantes. Une initiative intéressante à condition qu’elle ne soit pas éphémère, dans une ville ou le statuaire est ultra-majoritairement masculin.
La statue de Simone Veil au premier plan sur la Seine, lors de la cérémonie d'ouverture des JO. (Marc Chaumeil/Divergence)
publié le 27 juillet 2024 à 16h10

On n’en attendait rien, et pourtant, on s’est surprise à se prendre aux Jeux, vendredi soir, en regardant la cérémonie d’ouverture des JO de Paris mise sur pied par Thomas Jolly, épaulé notamment par l’historien Patrick Boucheron et l’écrivaine Leïla Slimani. Du vrai clin d’œil pas polissé au passé révolutionnaire de la France (la tête coupée de Marie-Antoinette) au crossover que personne n’avait vu venir entre Aya Nakamura et des gardes républicains tapant leurs meilleurs pas de danse, en passant par une Cène avec Barbara Butch en Jésus·e queer entourée de la fine fleur du drag français, on ne s’est clairement pas ennuyée.

Quelque part au milieu de tout ça, accompagnées par la voix de la cantatrice guadeloupéenne Axelle Saint-Cirel, chantant la Marseillaise en afro et robe bleu-blanc-rouge sur le toit du Grand Palais, dix silhouettes ont surgi su