Peu connus du grand public, mais présents partout en France, les Centres d’information des droits des femmes et des familles (CIDFF) sont en grande difficulté. «C’est une semaine de mobilisation historique pour le réseau», indique à Libération Clémence Pajot, directrice générale de la fondation nationale des CIDFF.
Créées en 1972, ses 2 300 permanences permettent aux femmes de s’informer sur leurs droits, être accompagnées en cas de violences, et être aidées en matière d’autonomie sociale, professionnelle et personnelle. Au total, en 2024, plus de 150 000 femmes ont bénéficié de leur accompagnement, dont plus de 60 000 pour des raisons de violences.
«Certains ne peuvent pas payer les salaires de juin»
Une vaste mission qui requiert des fonds : les CIDFF sont cofinancés par l’Etat à hauteur de 44%, ainsi que par les collectivités territoriales et des fonds privés. Or, pour 2025, l’Etat n’a encore versé aucune subvention, retard que Clémence Pajot