C’est la marche la plus haute, celle ayant guidé le jeu politique : convaincre les sénateurs de la nécessité d’inscrire l’IVG dans la Constitution. Pétition de la Fondation des femmes à leur adresse, générateur de mails du Planning familial pour interpeller les élus… les moyens déployés par les associations à quelques jours de l’examen, le mercredi 28 février, du projet de loi constitutionnel par le Sénat sont à la hauteur du défi. Si les sénateurs votent, sans modification, l’inscription de «la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse» à l’article 34 comme l’a fait l’Assemblée nationale le 30 janvier, il ne restera plus qu’à trouver une majorité des trois cinquièmes des parlementaires réunis en Congrès à Versailles pour faire aboutir cette réforme.
Enquête
Ce projet de loi, déposé en décembre par le gouvernement, entendait