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Education à la sexualité : attaqué en justice pour ses manquements, le gouvernement reste timide dans ses propositions

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«Plan de formation», «ressources pédagogiques»… Dans la foulée d’un recours en justice déposé par SOS Homophobie, Sidaction et le Planning familial, les annonces gouvernementales faites dans le cadre du «Plan égalité» sont regardées avec prudence.
Un kit pédagogique sur les différents moyens de contraception, lors d'un cours d'éducation à la sexualité. (Lionel Pralus/Hans Lucas pour Libération)
publié le 17 mars 2023 à 16h29

C’est l’une des priorités. Bien que noyée dans la centaine de mesures du plan pour l’égalité entre les femmes et les hommes, présenté à l’occasion du 8 mars par la Première ministre, Elisabeth Borne, la mise en œuvre des séances d’éducation à la sexualité dans les établissements scolaires figure bien dans la politique que le gouvernement souhaite déployer d’ici à 2027. Hasard – ou non – du calendrier, quelques jours avant cette présentation, SOS Homophobie, Sidaction et le Planning familial ont annoncé attaquer l’Etat en justice sous la bannière du collectif Cas d’école.

Un audit de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (Igesr), remis en 2021 mais que le précédent ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer avait pris soin d’enterrer, a confirmé fin septembre que la loi n’est toujours pas respectée. Depuis 2001, trois séances d’éducation à la vie sexuelle et affective doivent obligatoirement être dispensées chaque année du CP jusqu’à la terminale. Plus de vingt