Recul très critiqué du quinquennat Hollande, promesse de campagne du candidat Macron, espoir pour des milliers de femmes, et désormais, comme une rengaine amère : après maints allers-retours parlementaires, l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes – notamment les célibataires et les couples de lesbiennes – s’apprête de nouveau être examinée à l’Assemblée nationale, à compter du 7 juin, dans le cadre du projet de loi bioéthique.
En mars 2017, dans un entretien à la Croix, Emmanuel Macron, alors candidat à l’élection présidentielle, déclarait : «Ma conviction personnelle est qu’il faut étendre la PMA, au nom de l’égalité hommes-femmes et du droit à l’accès à une prestation médicale.» Dans ce même entretien, il disait aussi sa volonté de ne pas «se précipiter pour légiférer» sur les questions de bioéthique. Le moins que l’on puisse dire, c’est que sur ce point, il a tenu promesse. Quatre ans plus tard, alors que le gouvernement dit espérer une adoption