Les militantes féministes l’espéraient : l’inscription de l’IVG dans la Constitution française début mars pourrait servir de tremplin pour arracher d’autres victoires, à une plus grande échelle. S’engouffrant dans cette brèche, un front féministe européen s’est constitué sous la bannière «My Voice, My Choice» («Ma voix, mon choix). Grâce à l’impulsion de l’Institut du 8 mars en Slovénie, des activistes de huit pays (Espagne, Finlande, Croatie, Pologne, Autriche, Irlande, France) ont entrepris une initiative citoyenne européenne (ICE), dans l’espoir de «rendre l’avortement sûr et accessible» dans toute l’Union européenne. Le mécanisme de soutien financier proposé via ce texte impliquerait que l’UE «rembourse intégralement aux Etats membres les frais engagés pour réaliser, sur leur territoire, un avortement pour une femme qui n’y aurait pas eu accès» dans son pays, a exposé l’avocate Damia Taharraoui qui l’a rédigé, lors du lancement de la pétition le 24 avril.
«Inégalités d’accès entre les femmes»
Un million de soutiens, dont 300 000 en France, doit être réuni en un an pour inscrire ce texte à l’agenda de la Commission européenne. Avec un objectif fixé encore plus ambitieux : récol